Capacity evaluation has become a widely used assessment device in clinical practice to determine whether patients have the cognitive ability to render their own medical decisions. Such evaluations, which might be better thought of as “capacity challenges,” are generally thought of as benign tools used to facilitate care. This paper proposes that such challenges should be reconceptualized as significant medical interventions with their own set of risks, side effects, and potentially deleterious consequences. As a result, a cost–benefit analysis should be (...) implemented prior to imposing such capacity challenges, and efforts should be made to minimize such challenges in situations where they are unlikely to alter the course of treatment. (shrink)

Der Beschreibung der zeitlichen Entwicklung lebender Systeme kann eine reine Differentialanalyse nicht genügen. In solchen Fällen muss man sich an Stelle der gewöhnlichen Differentialgleichungen der integraldifferentiellen, bezw. der Integralgleichungen bedienen. Zur leichteren Veranschaulichung der mathematischen Darstellung betrachtet Verfasser zuerst diejenigen Systeme, deren innerer Zustand sich durch ein einziges Parameterc bestimmen lässt. Die zeitliche Entwicklung eines leblosen Systems dieser Klasse werde durch die Differentialgleichung $$\frac{{dc}}{{dt}} = kf...$$ dargestellt, wot=Zeit, undk eine Funktion der äusseren Parameterα, Β, γ. ist. Im Falle eines jeden (...) Systems sind die äusseren Parameterα, Β, γ. charakteristische individuelle Funktionen der Zeit. Misst manc am. Zeitpunktt, so lässt sich die Zukunft des Systems vermittelst der Gleichung berechnen, wenn die zukünftigen Werte der äusseren Parameter gegeben sind. Solche Systeme nennt Verfasser nicht-historische Systeme. Im Falle der lebenden Systeme werde die zeitliche Entwicklung durch die Integral-differentialgleichung $$\frac{{dc}}{{dt}} = k_1 f_1 + \mathop \smallint \limits_{t - \lambda }^t k_2 f_2 dt........$$ dargestellt, wof 1 undf 2 Funktionen des Zustandsparametersc, undk 1 undk 2 Funktionen der äusseren Parameter sind. Das Zeitintegral erstreckt sich auf das vergangene Zeitintervalt-λ →t, woλ einen positiven endlichen konstanten Wert besitzt. Diese Systeme nennt Verfasser historische Systeme. Setzt manH für das darin enthaltene Integralglied, so verwandelt sich die Gleichung in: $$\frac{{dc}}{{dt}} = k_1 f_1 + H..........$$ Misst man nunc am Zeitpunktt, so kann man in diesem Fall die Zukunft des Systems ohne Kenntnis des historischen GliedsH nicht berechnen. Das Vorkommen des historischen IntegralgliedsH nennt Verfasser Chronoholismus. Man kann deshalb die historischen Systeme auch chronoholistische Systeme nennen. Die biologische Interpretation dieser Betrachtungsweise wird vom Verfasser diskutiert, und die Gleichung auf Systeme mit erblichen Eigenschaften ausgedehnt. Es werden zuletzt Systeme mit vielen Zustandsparametern in gewissen einfachen Fällen kurz behandelt. L'analyse différentielle ne suffit pas, selon l'avis de de l'auteur, pour la description de l'évolution des systèmes vivants au cours des temps. Il faut utiliser dans ces cas les équations intégro-différentielles ou intégrales. Pour faciliter le traÎtement mathématique, on peut considérer d'abord les systèmes dont l'état intérieur est défini par un seul paramètrec. L'évolution d'un système inanimé de cette classe se laisse décrire par l'équation différentielle $$\frac{{dc}}{{dt}} = k f,...........$$ oùt=temps, etk est une fonction déterminée des paramètres extérieurs α,Β, γ. Si l'on connaÎtc à un temps donnét, l'état du système à un temps futurt′ se laisse prévoir au moyen de l'équation, quand les valeurs des paramètres extérieurs dans l'intervallet → t∼' sont fixées. L'auteur appelle les systèmes de cette classe des systèmes non-historiques. Pour les systèmes vivants, il faut se servir, selon l'avis de l'auteur, des équations intégro-différentielles. Pour les systèmes définis par un seul paramètrec, on peut se servir, par exemple, de l'équation $$\frac{{dc}}{{dt}} = k_1 f_1 + \mathop \smallint \limits_{t - \lambda }^t k_2 f_2 dt........$$ où k1 et k2 sont des fonctions déterminées des paramètres extérieurs. L'intégrale s'étend sur l'intervallet-λ→ t où λ est positif et constant. En indiquant le terme intégral par le symboleH, on peut écrire $$\frac{{dc}}{{dt}} = k_1 f_1 + H..........$$ La connaissance de c à un temps donnét ne laisse pas prévoir l'état du système à un temps futurt′ sans connaissance du terme historiqueH, quand mÊme les paramètres α, Β, γ,..., seraient des fonctions déterminées du temps dans l'intervallet→t′. L'auteur appelle l'existence du terme intégral historiqueH le chronoholisme. On peut appeler les systèmes de cette classe des systèmes historiques ou chronoholistiques. L'interprétation biologique de cette faÇon de traÎter les systèmes vivants est discutée par l'auteur, qui étend l'équation pour le faire représenter aussi les propriétés héréditaires des Êtres vivants. Quelques cas de systèmes dont l'état intérieur est défini par plusieurs paramètres et plusieurs phases sont traités brièvement. (shrink)

Le névrosé est un homme qui demeure infantile et s'enferme dans un refuge imaginaire. Sans courage, il est prisonnier des angoisses primitives. A partir d'une compréhension de la relation fondamentale entre l'angoisse et le courage s'éclaire la valeur proprement humaine de l'amour humain, de la rencontre, de la confrontation et de la liaison entre le Moi et le Toi comme une existence sous la forme du Nous - la „liebende Wirheit” dont parle Binswanger. Le mysterium tremendum de l'amour personnel pour (...) un ‘étranger’ - qui n'est donc n i la mère n i le père - est un risque existentiel par essence, c'est le franchissement du seuil vers une forme nouvelle de l'existence du Dasein. C'est la raison pour laquelle la route vers le Toi passe par l'angoisse et que l'engagement dans cette voie présuppose un Moi libre, courageux et responsable. C'est ce que nous apprend déjà le dicton : „Qui veut épouser la fille du roi doit d'abord supporter le tremblement de l'angoisse”. Le courage qui est ici nécessaire s'accomplit dans la liberté heureuse de ce qu'on a appelé le „discours-révélant” -par lequel le „langage-du-désir” de notre inconscience originelle est assumé et qu'il accomplit sa signification. (shrink)

In Jurismania, Paul Campos asserts that our legal system is beginning to exhibit symptoms of serious mental illness. Trials and appeals that stretch out for years and cost millions, 100 page appellate court opinions, 1,000 page statutes before which even lawyers tremble with fear, and a public that grows more litigious every day all testify to a judicial overkill that borders on obsessive-compulsive disorder. Campos locates the source of such madness, paradoxically, in our worship of reason and the resulting belief (...) that all problems are amenable to legal solutions. In insightful discussions of a wide range of cases, from NCAA regulations of student-athletes to the Simpson trial, from our most intractable social disputes over abortion and physician-assisted suicide to the war on drugs and the increasingly fastidious attempts to regulate behavior in public spaces, Campos shows that the mania for more law exacerbates the very problems it seeks to remedy. In his final chapter, the author calls instead for a humbling recognition of the limits of reason and a much more modest role for our legal system. Clearly written and laced with a delicious wit, Jurismania gives us a CAT-scan of the American legal mind at work. It reveals not only that the patient is even worse off than we imagined, but also clarifies the many reasons why. (shrink)

L’immigration de populations d’origine musulmane en Europe, à partir des années 1960, a ouvert un chapitre inédit des relations entre l’Europe et l’islam. En effet, une partie de ces populations a renoué avec son identité religieuse et s’est dotée d’une infrastructure d’organisations et de mosquées. Cela s’est fait parallèlement au processus de réveil de l’islam qui concerne l’ensemble du monde musulman. On mesure l’ampleur des enjeux liés à cette présence. Les musulmans exigent bien plus que des appels au dialogue ou (...) aux relations interculturelles. Et on ne peut pas postuler de leur part une simple assimilation à l’Occident. Apparaît l’urgence de mettre en place des lieux de débat et d’approfondissement d’idées où les interpellations réciproques, sur un pied d’égalité, entre non-musulmans et musulmans puissent s’argumenter. Les thèmes de ces débats prévisibles peuvent aller de la vision du religieux et de ses fondements à la place du religieux dans les sociétés et à ses rapports avec l’espace public, en passant par le rapport aux pluralismes des visions du monde. (shrink)

From an informal group of a dozen faculty and graduate students at Temple University, the Jean Piaget Society grew in seven years to 500 members who have interests in the application of genetic epistemology to their own disciplines and professions. At the outset Piaget endorsed the concept of a society which bore his name and presented a major address on equilibration at the society's first symposium in May, 1971. Had he not done so the society would no doubt have remained (...) a small parochial group, like so many others throughout the country, interested in Piaget and his theory. With the encouragement of Genevans and the leadership of its first four presidents, Lois Macomber, Barbara Press eisen, Marilyn Appel, and John Mickelson, the society undertook a number of programs to collect and disseminate the results of scholarly work in genetic epistemology. Particular emphasis was placed upon applications of Piaget's theory to developmental psychology, philos ophy, and education. One of these programs was the publication of an annual series on the development of knowing, of which this volume is the first. In 1973, the society asked Hans Furth with the assistance of Willis Overton and Jeanette Gallagher to initiate and plan a series of yearbooks with the result that in addition to this volume, a second volume on education was commissioned, and a third one on the decalage issue was planned. (shrink)

Dans toutes les sciences, même en physique, la réflexion sur les expériences, les concepts et les explications oblige à repenser l'opposition de la nature et de l'esprit. C'est en raison de cela que la psychologie s'est vue contrainte de revoir la conception traditionelle concernant la relation de l'âme et du corps. Le corps est un système d'équilibres intérieurs qui ont une signification et qui, dans le courant de l'existence sont formés, entretenus, troublés et rétablis. En tout cela motivations psychologiques et (...) occasions corporelles sont intimement mêlées. Ceci est illustré par deux exemples, la conservation de la constance de la température du corps et de l'état de nutrition. La stabilité du « milieu interne » , C. à. d. l'homéostase, est la condition de l'indépendance individuelle de l'animal, et elle est le point d'appui de la liberté personnelle de l'homme. La régulation thermique est le fait de fonctions physiologiques qui s'exercent en accord avec l'existence personnelle. Cette liaison de l'existence et de la vie s'explique par le fait que, corporellement, l'homme ne réagit pas à des excitants physiques, mais à leur signification humaine. La régulation thermique dépend de la sensation de froid et de chaud et par conséquent aussi de relations et d'habitudes humaines. Le second exemple, de l'homéostase, de la conservation d'un état constant de nutrition, démontre, tout comme la régulation thermique, l'unité d'un état physiologique et du corps comme situation vécue. Ceci nous est montré par l'exemple de l'appétit qui dépend sans dute de sensations corporelles et d'équilibres intérieurs, mais tout autant des relations affectives. Le manque d'appétit, l'anorexie nerveuse, comme on l'appelle, se produit souvent d'une manière symptomatique dans les périodes critiques de l'existence, p. ex. à la puberté, au climacterium et à l'occasion de conflits psychiques. Il y a alors une disproportion entre le vouloir et le pouvoir que le psychologue ne peut comprendre que par rapport à la corporéité animée et animante, c'est à dire par le fait que la corporéité déjà organisée entre en conflit avec la corporéité organisante qui est constituée et par la motivation de la situation et par la liberté relative de l'homme qui donne à cette situation un sens déterminé. L'existence et la vie sont deux aspects de la réalité humaine, aspects qui sont susceptibles d'être analysés et auxquels le psychologue doit accorder son attention. La personne concrète est une unité de nécessité et de liberté, de nature et d'esprit, qui se forme elle-même dans sa vivante existence. (shrink)

Dans cet article nous avons essayé d'examiner la valeur de l'attribution traditionelle du commentaire De Anima à Simplicius. En comparant ce traité aux grands commentaires de Simplicius (sur les Catégories, la Physique et le De Caelo d'Aristote), nous avons été en effet frappés par les divergences de style, et de langue, ainsi que par la différente manière de commenter. Dans la première partie nous démontrons que l'auteur de l'In D.A. a écrit également la Metaphrasis in Theophrastum, qui nous a été (...) transmise sous le nom de Priscien le Lydien. 1° Dans le In D.A. l'auteur renvoie à une de ses œuvres, qu'il appelle „Epitomé de la Physique de Théophraste". En réalité, cette référence se rapporte à un passage de la Métaphrase de Priscien, où la même problématique est exposée dans des termes identiques. — 2° Une comparaison détaillée, qui porte sur l'ensemble des deux œuvres, nous révèle une telle ressemblance de style et de pensée — il y a même des phrases à peu près identiques — qu'elle ne peut s'expliquer que par l'hypothèse de l'identité de l'auteur. Dans la deuxième partie nous essayons d'identifier l'auteur de ces deux œuvres qui pourtant nous ont été transmises sous deux noms différents. L'étude de la tradition directe et indirecte n'apporte guère de solution, puisque l'attribution des deux textes, l'un à Simplicius, l'autre à Priscien, y paraît très solide. Ce n'est donc que par une critique interne de l'In D.A., notamment par la confrontation avec les commentaires de Simplicius, dont l'attribution est certaine, que la question pourra être tranchée. 1° Dans l'In D.A. l'auteur renvoie trois fois à son commentaire sur la Physique. Pourtant, il est bien difficile de retrouver dans le grand commentaire de Simplicius trois passages dont le contenu et surtout le vocabulaire prouvent que l'auteur s'y réfère. — 2° Dans l'In D.A. on ne retrouve pas les traits caractéristiques de la méthode de commenter de Simplicius, ni l'approche du texte par la documentation historique, ni les longues discussions avec les exégètes antérieurs, ni l'exposé prolixe et bien structuré; d'autre part aucun des commentaires de Simplicius ne témoigne de la phraséologie tortueuse de notre oeuvre, ni de ses formules stéréotypées. — 3° La différence doctrinale est encore plus importante. Nulle part chez Simplicius n'apparaît la théorie de l'âme comme όριστική, qui est si fondamentale dans l'In D.A. (όρίζω y est un concept-clé). Les rares digressions de l'In D.A. à propos de questions physiques et logiques ne correspondent pas aux exposés de Simplicius sur les mêmes problèmes. Ainsi nous avons confronté la doctrine de la ‚physis', de l'âme et de son ‚automotion’ et enfin le rapport entre le ‚genre’ et les différences ‚constitutives’ et ‚diérétiques’. De tout cela se dégage une telle divergence entre l'In D. A. et les autres commentaires qu'elle ne peut s'expliquer par une évolution chez Simplicius lui-même. L'in D.A. lui est donc faussement attribué; et puisque nous avons établi que ce commentaire est du même auteur que la Métaphrase, nous pouvons conclure qu'il a été vraisemblablement écrit par Priscien le Lydien, un philosophe néoplatonicien dont nous savons seulement qu'il a accompagné Damascius et Simplicius en exil en Perse. (shrink)

Le mot 'goût' désigne non seulement le discernement et l'appréciation gustative des qualités des aliments et de la boisson, mais aussi le choix de ce qui, dans un milieu cultivé, est estimé comme étant 'de bon goût'. Ce qu'on appelle 'goût' chez les animaux est une forme du sens chimique, par laquelle l'animal remarque ce qui est comestible. C'est sur la base de cette fonction sensorielle que s'appuye le goût humain. Celui-ci se développe chez le jeune enfant dès qu'il apprend (...) à goûter, à prendre goût a quelque chose, et cela en conformité avec les préférences du milieu ambiant, références que peu à peu il adopte et fait siennes. La formation du goût comporte donc une relation permanente au milieu social ainsi qu'à la langue qui, dans la civilisation, précise tout discernement et toute appréciation. Le plaisir du goût qui juge de la qualité des aliments et des boissons a une valeur exemplaire pour toute relation à ce qui est éprouvé, apprécié et préféré d'une manière sensorielle. C'est cela qu'on dit être 'de bon goût'. Dans une société dont la civilisation et la prospérité sont en progrès, le bon goût exerce une fonction sociale. Mais cette fonction est différente de celle de l'art. Le beau à d'autres dimensions que ce qui est 'de bon goût'. Et dans le phénomène de la mode le bon goût semble pouvoir railler parfois le sens artitistique, sinon la civilisation elle-même. Le domaine du bon goût est comme un domaine intermédiaire et ambigu de la civilisation, où une nature humanisée et une humanité naturelle se fondent l'une dans l'autre. Ce domaine du goût prédominant confine d'une part au champ du besoin du boire et du manger en voie d'humanisation et d'autre part à l'espace illimité de l'art comme culture. Le goût, situé entre le sens naturel et le sens artistique, est la préfiguration du spirituel. Sa signification propre a trouvé son expression dans le langage à l'avènement de l'homo sapiens, cet être caractérisé par l'intelligence, le goût (sapor) de la mesure, de la proportion et de la valeur. (shrink)

Ein eben erschienenes Buch „Der Typenbegriff im Lichte der neuen Logik“ (von C. Hempel und P. Oppenheim) wird zum Anlass genommen, methodologische Probleme der Verwendung von Typenbegriffen zu diskutieren. Drei verschiedene Arten von Attributen werden unterschieden : klassifizierende Merkmale, abstufbare Merkmale und Massgrössen. Abstuf- bare Begriffe können standardisiert werden. So entstandene Standards werden als Quasi-Typen bezeichnet. Echte Typen entstehen aus Merkmalkombinationen. Diese Kombinationen werden in einem Merkmalsraum vorgenommen mit Hilfe sogenannter Reduktionen. Drei Arten von Reduktionen werden unterschieden. Die für die (...) empirische Sozialforschung wichtigste Reduktion ist die pragmatische : sie fasst Klassen von Merkmalkombinationen so zusammen, wie es ein vorliegendes Erhebungsproblem erfordert. Im allgemeinen werden Typen intuitiv gebildet, und erst nachher wird die ihnen entsprechende Merkmalskombination aufgedeckt. Dieses Verfahren heisst Substruktion. An Beispielen wird seine Bedeutung für die Praxis dargestellt. Es wird betont, dass die typologischen Operationen (Reduktion, Substruktion und Transformationen) nichts darüber aussagen, was ein Typus ist und wie er gefunden wird. Sie weisen nur gewisse formale Eigenschaften auf, die allen typologischen Systemen gemeinsam sind.Un livre récemment paru „Le concept de type à la lumière de la nouvelle logique“ (de C. Hempel et P. Oppenheim : „Der Typenbegriff im Lichte der neuen Logik“ ) fournit Toccasion de discuter quelques-uns des problèmes que pose l'emploi des concepts de type. On distingue trois catégories de caractères : caractères classificatoires, caractères gradués et mesures de grandeur. Les concepts gradués peuvent être standardisés de telle manière que naissent des standards que l'on peut qualifier de quasi-types. Les types authentiques naissent par combinaison de caractères. Ces combinaisons s'opèrent dans un „lieu de caractères“ (Merkmalsraum) à l'aide d'un procédé nommé réduction. On distingue trois sortes de réduction. La réduction la plus importante pour la recherche sociale est la réduction pragmatique : elle embrasse des classes de caractères combinés en fonction des exigences d'une enquête donnée. En général, les types sont formés intuitivement, ensuite seulement on découvre la combinaison de caractères correspondante. Cette démarche s'appelle substruction. On en montre la signification pour la pratique dans une série d’exemples. On souligne que les opérations typologiques (réduction, substruction, transformations) ne nous permettent nullement de dire ce qu'est un type et comment il a été découvert. Elles indiquent seulement certains caractères formels qui sont communs à tous les systèmes typologiques. (shrink)

" Quiconque voudrait entreprendre l'histoire du déplacement qui eut lieu au sein de la philosophie analytique, depuis son commencement, aux alentours de 1950, jusqu'à son achèvement, dans les années 1970, aurait à mettre l'accent sur trois ouvrages fondamentaux : l'article " Two Dogmas of Empiricism " de W. Quine (195 1), les Investigations philosophiques de Wittgenstein (1954), et Empirisme et philosophie de l'esprit de Wilfrid Sellars (1956). De ces trois œuvres, le long essai de Sellars, riche et intriqué, demeure le (...) moins connu et le moins discuté. Les historiens de la philosophie anglo-américaine récente ont souligné l'importance de l'essai de Quine, qui mettait en question la notion de " vérité analytique ". Ils ont également souligné l'importance de l'œuvre du dernier Wittgenstein. [... ] Empirisme et philosophie de l'esprit a contribué à produire ce que Donald Davidson appelle "une rupture si profonde dans la pensée philosophique contemporaine que nous pourrions bien ne pas nous en apercevoir" ". (extrait de la préface de R. Rorty). (shrink)

The U.S. Court of Appeals for the District of Columbia upheld, in Presbyterian Medical Center of the University of Pennsylvania Health System v. Shalala, 170 F.3d 1146, a federal district court ruling granting summary judgment to the Department of Health and Human Services in a case in which Presbyterian Medical Center challenged Medicare's requirement of contemporaneous documentation of $828,000 in graduate medical education expenses prior to increasing reimbursement amounts. DHHS Secretary Donna Shalala denied PMC's request for reimbursement for increased GME (...) costs. The appellants then brought suit in federal court challenging the legality of an interpretative rule that requires requested increases in reimbursement to be supported by contemporaneous documentation. PMC also alleged that an error was made in the administrative proceedings to prejudice its claims because Aetna, the hospital's fiscal intermediary, failed to provide the hospital with a written report explaining why it was denied the GME reimbursement. (shrink)

Cet ouvrage rassemble les oeuvres philosophiques de François Hemsterhuis, l'un des représentants les plus importants du mouvement d'idées appelé le siècle des lumières. Ses écrits portent sur des sujets variés tels que l'esthétique, l'éthique, la métaphysique, etc. Ils sont accompagnés d'une préface de Friedrich Heinrich Jacobi, autre figure marquante du mouvement. Cet ouvrage est un témoignage passionnant de la philosophie du XVIIIe siècle. This work has been selected by scholars as being culturally important, and is part of the knowledge base (...) of civilization as we know it. This work is in the "public domain in the United States of America, and possibly other nations. Within the United States, you may freely copy and distribute this work, as no entity (individual or corporate) has a copyright on the body of the work. Scholars believe, and we concur, that this work is important enough to be preserved, reproduced, and made generally available to the public. We appreciate your support of the preservation process, and thank you for being an important part of keeping this knowledge alive and relevant. (shrink)

The early period Ismaili jurist Al-Qādî al-Nu'mān appears as an important figure in the formation of Ismaili jurisprudence. There is very little information about Kadı Nu'mân's family, childhood, education and intellectual environment. His full name is Abû Hanîfah Nu'man b. Muhammad b. Mansûr al-Qādî at-Tamîmî Al Qayrawānî. He was born around 290/903 (late 3rd (9th) century) into an educated family in Qayravan in North Africa. There are different opinions about the sect he belonged to when he was growing up. On (...) the other hand, it is difficult to say for certain whether Nu’mān received education in the Ismaili sect due to the understanding of taqiyya in the madhhab. However, it is understood from the basic jurisprudence texts Nu’mān wrote that he most likely did not receive a Sunni education. Historians refer to him as 'Qadi Nu’mān or Abu Hanifah al-Shi'i' in order not to confuse him with the imam of the Hanafi school. Qādî Nu’mān served at different levels of the Fatimid State. Around 313/925, he entered the service of the first Fatimid caliph, Mahdi (r. 909-934 CE/297-322 AH), as a copyist and secretary. During the reigns of the third caliph Mansur and the fourth Fatimid caliph Mu’izz (d. 365/975), Qādî Nu’mān first served as a judge in Tripoli and then in Mansouriya, the Fatimid capital. After the Fatimids conquered Egypt and the center of government was moved to Cairo, Qādî Nu’mān was appointed by the fourth caliph Mu’izz as the head of the appellate courts (maẓālim). Qadi Numans career was at the peak in the period of Caliph Muiz. Qādî Nu’mān worked as a judge in the Fatimid State for about twenty-six years and continued this duty until his death in 363 (973). After the fall of the Fatimid caliphate, there haven’t been any other Fatimid or Ismaili jurists. Qādî Nu’mān is considered by contemporary Ismaili writers as a figure who systematically transformed Ismaili fiqh into an independent sect of fiqh. It can be said that Ismaili fiqh was developed through his works in the Fatimid period. His works continued as the main references in the fiqh studies and after the Fatimid period. With the death of Qādî Nu’mān, the period of ijtihad in Ismaili fiqh and its the establishment phase of Ismaili fiqh came to an end; The sect, in which esoteric interpretations were at the forefront, emerged as a distinctive school of fiqh by discarding ambiguity. Qādî Nu’mān was a very productive writer. He wrote important works related to the field of furu al-fiqh and usûl al-fiqh. Among his works, Ikhtilāf uṣūl al-madhāhib is undoubtedly one of the most important works in the early history of fiqh methodology. The work in question, which was originally written with the aim of rejecting the Sunni fiqh method, discusses the approaches of the Sunni schools of fiqh on ikhtilāf, taqlid, ijma, nazar, qiyas, istihsan, ijtihad and ra’y in a polemical manner. It reveals the differences of the Ismaili method from the Sunni method in terms of the sources on which the fiqh is based, the authority to make ijtihad and the theory of interpretation of the texts. Qādî Nu’mān examined the relationship between reason and revelation in general and the role of religious authority in comprehending and interpreting the texts while criticizing Sunni methods. Ikhtilāf uṣūl al-madhāhib has the characteristics of the works of development period as a form. It is possible to observe the question-answer and dialectic form which can be seen in the works of the development period throughout the work in question. Qādî Nu’mān endeavoured to persuade his opponents with a dialectical and argumentative style. Again, he replied to the Sunnis, who were his interlocutors, with their own proofs. In addition to these, Ikhtilāf uṣūl al-madhāhib has a unique feature in the matter of content. Because it is not very familiar to any Sunni handbook of usûl al-fiqh. It does not mention the hâss, âmm, ijma, qiyas, amir, nahy, alfaz bets, etc. The text is very similar to the Ahbari movement of the Jafari sect for it rejects all forms of ijtihad. It was written at a time when fiqh was not yet stable. Ikhtilāf uṣūl al-madhāhib gives us crucial information about the development of different usûl and fiqh sources in the middle of the fourth century. However, what is interesting here is that the information he gives about Ismaili method and fiqh is very little compared to the one about Sunni method and fiqh. Much of it centered on Sunni thought and its rejection. However, his ultimate goal was to defend the Ismaili doctrine. (shrink)

Cette traduction complète des Vies et doctrines des philosophes illustres de Diogène Laërce, sous la direction de M.-O. Goulet-Cazé, représente ce qu'il convient d'appeler un événement éditorial. Faut-il le rappeler, Diogène Laërce, en dépit de sa notoriété et de son utilité pour l'étude de la philosophie ancienne, reste un auteur peu traduit et peu édité. Pour s'en tenir à l'époque moderne et aux traductions complètes, le lecteur francophone n'avait guère à sa disposition, jusqu'ici, que les traductions de Zévort et de (...) Genaille. La première remonte au milieu du XIXre siècle. La seconde, de 1933, suit l'édition de Cobet, et se révèle très insatisfaisante. Bref, deux traductions inutilisables, en regard des critères de scientificité actuellement en vigueur. C'est donc avec le plus vif intérêt qu'il convient d'accueillir cette nouvelle traduction. Parmi ses nombreuses et incontestables qualités, on remarquera, au premier chef, que l'éditrice a su s'entourer de spécialistes de tout premier ordre. Citons les noms de Luc Brisson, de Michel Narcy, de Jacques Brunschwig et de Jean-François Balaudé, auteur d'une traduction remarquée des trois lettres et des Maximes capitales d'Épicure. (shrink)

The attitudes P. F. Strawson dubs reactive are felt toward another (or oneself). They are thus at least in part affective reactions to what Strawson describes as qualities of will that people manifest toward others and themselves. The reactive attitudes are also interpersonal, relating persons to persons. But how do they relate persons? On the deontic, imperative view, they relate persons in second-personal authority and accountability relations. After addressing how best to understand the reactive attitudes as sentiments, I evaluate the (...) deontic imperative view. I argue that the modality of reactive attitudes is not invariably deontic nor is their mood invariably imperative. Certain reactive attitudes are aretaic, appellative sentiments that prescribe non-jural ideals of conduct or character. Although expansive, my resulting conception of the reactive attitudes escapes the charge of failing to distinguish reactive sentiments from “disengaged aesthetic reactions” to the beautiful and ugly in human action and character. (shrink)

F. J. W. Schelling a la réputation d'être l'idéaliste qui a le plus assigné de limites à l'idéalisme allemand. La «dernière philosophie» de Schelling, dont il est en grande partie question ici, contournerait l'interdit que Kant avait jeté sur l'intuition intellectuelle, d'une manière différente de ce qu'il est convenu d'appeler sa «première philosophie». Schelling poursuivrait un projet que Walter Schulz qualifie d'«achèvement de l'idéalisme allemand». Mais en quoi consiste cet achèvement? Si le programme ultime de ce philosophe conduit à de (...) tels confins, selon l'auteure M.-C. Challiol-Gillet, c'est dû à la reconnaissance de la structure extatique à la fois de la conscience humaine et de l'être divin. Les transformations philosophiques constantes chez Schelling n'excluraient pas une «profonde cohérence» qui a trait à l'«exigence d'un commencement scientifique de la philosophie positive». Aborder la philosophie de la dernière période, c'est admettre, en outre, l'existence de deux visages dans le projet philosophique schellingien, le négatif et le positif. L'ouvrage a pour tâche propre de les rendre observables, non seulement à partir des Leçons de Munich qui les avaient thématisés, mais depuis les premiers écrits où surgit la philosophie de l'identité. Si la philosophie «négative» est traditionnellement associée à cette dernière, on constate qu'elle a trait à ce qu'il reste de métaphysique classique dans la pensée de Schelling, tandis que la philosophie «positive» touche l'extériorisation de la raison, le passage à la considération de l'existence. Entre Munich et Berlin, endroits où le philosophe a enseigné durant la troisième période de son œuvre, l'«exigence positive» est établie comme celle d'un absolu qui se verse dans la différence, qui se met à «exister», qui se «potentialise», pour ainsi dire. S'agit-il d'une rupture entre le négatif et le positif? La raison qui s'«extasie» est davantage une première critique radicale du visage philosophique précédent. (shrink)

« Ce que j’appelle la “révolution de l’amour”, c’est-à-dire la naissance de la famille moderne, enracinée dans le passage du mariage arrangé au mariage choisi par et pour l’amour, a transformé nos vies. Elle apporte un nouveau principe de sens, qui requiert une nouvelle philosophie. Elle ne bouleverse pas seulement nos existences privées, mais tout notre rapport au collectif. C’est ce que j’appelle le “deuxième humanisme”». Le premier fut un humanisme de la Loi et de la raison. C’était celui des (...) Lumières et des droits de l’homme, des républicains français et de Kant. Le deuxième humanisme est un humanisme de la fraternité et de la sympathie. Ma conviction est qu’il est désormais la seule vision du monde portée par le souffle d’une utopie positive. Car l’idéal qu’elle vise à réaliser n’est plus celui des nationalismes ni de l’idée révolutionnaire. Il ne s’agit plus d’organiser de grands massacres au nom de principes mortifères qui se voulaient extérieurs et supérieurs à l’humanité, mais de préparer l’avenir de ceux que nous aimons le plus, c’est- à-dire des générations futures... » L. F. Luc Ferry s’entretient ici avec Claude Capelier, agrégé de philosophie et conseiller scientifique du Conseil d’analyse de la société. Luc Ferry est agrégé de philosophie, docteur d’État, agrégé de science politique. Il est philosophe. Ses livres sont traduits à l’étranger dans une trentaine de langues. Il a notamment publié chez Odile Jacob Vaincre les peurs et Qu’est-ce que l’Homme? (en collaboration avec Jean-Didier Vincent), qui ont été d’immenses succès. (shrink)

Élie HALÉVY (1870-1937), philosophe et historien des idées, fut professeur à l'École libre des sciences politiques, l'ancêtre de l'actuel Sciences Po. Comme son autre grand ouvrage, l'Histoire du peuple anglais au XIXe siècle, paru en six tomes de 1913 à 1932, les trois tomes de La formation du radicalisme philosophique, parus en 1901 pour les deux premiers et en 1904 pour le troisième, reflètent pour partie ses enseignements de l'Ecole libre consacrés à l'histoire britannique. Le premier tome, La jeunesse de (...) Bentham 1776-1789, étudie la doctrine utilitariste non seulement chez celui qu'on regarde comme son fondateur principal, Jeremy Bentham, mais aussi chez les nombreux auteurs qui, en Grande-Bretagne et sur le continent, en dessinèrent avant lui les contours. Le deuxième tome, L’évolution de la doctrine utilitaire de 1789 à 1815, montre comment l'utilitarisme revêtit la forme non seulement d'une école de pensée, mais aussi d'un mouvement pour la réforme économique, sociale et politique. Le rôle coordonnateur nouveau de James Mill, ainsi qu'une convergence de vues avec les économistes, qui poussaient dans le sens des réformes, marquèrent notamment cette évolution. Le troisième tome, Le radicalisme philosophique, continue d'étudier la transformation de l'école en mouvement après la fin des guerres napoléoniennes, lorsque celle-ci commence à engranger ses premiers grands succès réformistes. Bentham, James Mill et les autres penseurs utilitaires sont alors réunis sous l'appellation de philosophic radicals. Le terme temporel de l'ouvrage est le Reform Act de 1932, première étape vers la modernisation du système électoral, que la propagande de ce groupe ne contribua pas peu à faire aboutir. Quoique l'ouvrage d'Halévy vaille en premier lieu par l'immense savoir qu'il déploie, et le nombre et l'excellence des citations qu'il propose, il comporte aussi des thèses historiques et philosophiques originales. On peut citer parmi les premières la thèse, qui relie les trois tomes, voulant que l'utilitarisme britannique trouve sa forme achevée dans l'intervention sur la société, lorsqu'il se mue en radicalisme philosophique, et parmi les secondes, la thèse, énoncée au début du premier tome, voulant qu'il existe trois modèles dominants de jonction des intérêts individuels (la fusion sympathique, l'identification naturelle et l'identification artificielle). Une autre grande thèse, à la fois historique et philosophique, affirme en substance que l'économie politique classique serait un département spécialisé de la pensée utilitaire. La question de savoir jusqu'à quel point Smith, Ricardo et Malthus ont pu adhérer au "principe d'utilité" de Bentham est toujours débattue. En même temps que les élucidations apportées à ce principe, elle contribue à expliquer l'intérêt que les historiens de la pensée économique continuent de porter à l'ouvrage. La réédition de La formation du radicalisme philosophique par les Presses Universitaires de France (P.U.F.) a impliqué un effort collectif. Monique Canto-Sperber en a conçu l'idée et assumé la direction, et l'ouvrage a paru en 1995 dans la collection Philosophie morale dont elle avait alors la responsabilité aux P.U.F. Chacun des trois tomes s'accompagne d'une postface, confiée au philosophe Jean-Pierre Dupuy pour le premier, au politologue Pierre Bouretz pour le second, et à l'économiste Philippe Mongin pour le troisième. Un travail de grande ampleur a été requis, d'une part, pour localiser les références de Halévy dans des sources plus récentes que celles dont il disposait, en particulier, s'agissant de Bentham, dans l'édition toujours en cours de ses œuvres, et d'autre part, pour traduire les très nombreux passages que Halévy citait en langue anglaise. Sophie Jallais et Mary Sokol se sont chargées de la première tâche et Jean-Pierre Cléro de la seconde. Prise après quelques années de circulation de l'ouvrage, la décision des P.U.F. d'en pilonner les exemplaires que ses responsables ne rachèteraient pas a semblé compromettre ce vaste travail. Mais grâce aux efforts du site québécois Les classiques des sciences sociales, et de son directeur Jean-Marie Tremblay, il est devenu possible d'accéder aux trois tomes électroniquement. Les adresses en sont : http://classiques.uqac.ca/classiques/halevy_elie/radicalisme_philo_t1/radicalisme_philo_t1.html http://classiques.uqac.ca/classiques/halevy_elie/radicalisme_philo_t2/radicalisme_philo_t2.html http://classiques.uqac.ca/classiques/halevy_elie/radicalisme_philo_t3/radicalisme_philo_t3.html Avant la réédition de 1995, l'ouvrage de Halévy n'était facilement accessible que grâce à la traduction anglaise plusieurs fois rééditée de Mary Morris, The Growth of Philosophic Radicalism, New York, Macmillan, 1928. (shrink)

Si vous avez un jour hésité entre « F » et « M » en remplissant un formulaire, si enceinte de plus de huit mois et entrant dans un taxi on vous a appelé « Monsieur », si votre attirance pour le « sexe opposé » vous semble au contraire relever bizarrement davantage de l’homosexualité que de l’hétérosexualité, et si en plus vous êtes intéressé par les choses du corps, de la biologie et de la génétique, alors vous serez passionné (...) par cet ouvrage. Mais si vous vivez votre sexe physique et votre g... (shrink)

Artikkelen drøfter hvordan vi bør forstå kravet om likhet for loven i Grl. § 98. Vi spør hvorvidt en appell til likhet for loven har selvstendig normativ funksjon, og eventuelt hvorfor og hva som kreves for at likhetskravets skal realiseres. Artikkelen tar utgangspunkt i et behov for avklaring av disse spørsmålene, da verken forarbeidene til grunnlovsrevisjonen i 2014 eller etterfølgende rettsvitenskapelig litteratur, i særlig grad avklarer hva likhet for loven betyr. Vi utvikler en teori om at likhetsprinsippet i § 98 (...) er et grunnprinsipp for retten som fastlegger begrunnelsesbyrden ved utformingen av lov og annen regulering, og ved rettsanvendelsen. Likhetsprinsippet innebærer at likebehandling krever i seg selv ingen begrunnelse, mens ulikebehandling må kunne begrunnes i henhold til kravene i andre ledd. De to leddene i paragrafen er derfor etter vårt syn uatskillelige: Første ledd stadfester hva som er utgangspunktet, mens andre ledd presiserer hva som ikke regnes som relevante begrunnelser for ulikhet. Likhetskravet er dermed ikke et krav om likt utfall, men et krav om likeverdighet, som vi hevder er en konstitutiv verdi for verdien av politisk rettferdighet. Den forståelsen av likhetskravet i § 98 som vi utvikler, knytter første og andre ledd i § 98 sammen, og åpner for at også første ledd kan bli mer aktivt brukt av domstolene. (shrink)

This guide accompanies the following article(s): ‘Full Disclosure of the “Raw Data” of Research on Humans: Citizens’ Rights, Product Manufacturer’s Obligations and the Quality of the Scientific Database.’Philosophy Compass 6/2 (2011): 90–99. doi: 10.1111/j.1747‐9991.2010.00376.x Author’s Introduction Securing consent (and informed consent) from patients and research study participants is a key concern in patient care and research on humans. Yet, the legal doctrines of consent and informed consent differ in their applications. In patient care, the judicial doctrines of consent and informed (...) consent are disclosure doctrines based on the obligation of physicians to inform their patients of the following types of information: the nature of the procedure the physician is recommending in the patent’s care (P), the alternatives to the physician‐recommendation (A), and the risks of procedure and its alternatives (R). In addition, the physician must provide truthful answers to the patient’s questions (Q) to the best of the physician’s abilities. In research on humans, the onus of disclosure by study sponsors and principal investigators is much greater than in patient care precisely because the purpose of research is not patient care. The purpose of research is the identification and development of new generalizable knowledge. Thus, participation in a research study or trial may not benefit the study volunteer at all. In addition, the participant may carry a heavy risk burden in relationship to any testing of a newly designed drug or device as part of their experiences in the research study. Presently, despite the risks borne by the research study participant, the raw data collected from volunteers in research trials are treated by courts as if they were the private property of the study sponsor rather than generally owed to the public as would be expected by an effort like research participation aimed at contributing to the development of generalizable knowledge. This paper reviews the obligations that study sponsors owe to their study participants based on the very definition of research as a systematic activity whose purpose is to develop generalizable knowledge to help all humans. Author Recommends Court cases Canterbury v. Spence, United States Court of Appeals, District of Columbia Circuit 464 F.2d 772 (1972). (Federal appellate decision heard in the District of Columbia, USA) Reibl v. Hughes, 2 S.C.R. 880 (1980). (Supreme Court of Canada) Rogers v. Whitaker, 175 C.L. R. 479 (1992). (High Court of Australia) Sidaway v. Board of Governors of the Bethlem Royal Hospital and the Maudsley Hospital and Others. 1 A.C. 871 (1985) (House of Lords) Canterbury v. Spence is the landmark Federal informed consent case in the United States heard in the District of Columbia. In this case, Judge Spottswood Robinson articulated the reasonable person standard of informed consent. This standard was subsequently adopted by the Supreme Court of Canada (Reibl v. Hughes, 2 S.C.R. 880 (1980)) and the High Court of Australia (Rogers v. Whitaker, 175 C.L. R. 479 (1992)). The House of Lords rejected the reasonable person standard in England in Sidaway v. Board of Governors of the Bethlem Royal Hospital and the Maudsley Hospital and Others. 1 A.C. 871 (1985). Book Mazur, Dennis J. The Science and Ethics of Research on Humans. Baltimore, MD: Johns Hopkins University Press, 2007. This book is a detailed guide for the review of scientific and ethical aspects of research on humans contained in the research study protocols and research informed consent forms which need to be submitted by study sponsors and principal investigators to institutional review boards (IRBs) for IRB review before a research study can receive approval to be conducted within a human study population in those institutions over which the IRB has authority. It also presents basic definitions in the area of research on humans and basic approaches to help conduct a deep review of the underlying scientific and ethical issues that are present within a research study protocol and its accompanying research informed consent form. Report National Commission for the Protection of Human Subjects of Biomedical and Behavioral Research. The Belmont Report: Ethical Guidelines for the Protection of Human Subjects of Research. Washington, DC: DHEW Publications, 1978 (78‐0012). This U.S. National Commission in the Belmont Report argued for the necessity of a reasonable volunteer standard in research on humans in the United States. Arguing that the professional standard and the reasonable person standard of consent and informed consent were insufficient to base a disclosure standard in research on humans, this National Commission developed the reasonable volunteer standard where a study participant is to be approached in research informed consent with that information that a reasonable volunteer would want to know. Online Materials Belmont Report: Syllabus Topics for Lecture and Discussion Week I: Introduction and Overview Readings: Rogers v. Whitaker, 175 C.L.R. 479 (1992). (High Court of Australia) Sidaway v. Board of Governors of the Bethlem Royal Hospital and the Maudsley Hospital and Others. 1 A.C. 871 (1985) (House of Lords) Week II: The Different Standards of Consent and Informed Consent Readings: Canterbury v. Spence, 464 F.2d 772 (1972). (Federal appellate opinion heard in the District of Columbia) Sidaway v. Board of Governors of the Bethlem Royal Hospital and the Maudsley Hospital and Others. 1 A.C. 871 (1985) (House of Lords) Week III: Definition of Research Reading: Mazur, Dennis J. The Science and Ethics of Research on Humans. Baltimore, MD: Johns Hopkins University Press, 2007. (Especially Chapters 2 and 3) Week IV: How to Review a Research Study Protocol and Research Informed Consent Form Reading: Mazur, Dennis J. The Science and Ethics of Research on Humans. Baltimore, MD: Johns Hopkins University Press, 2007. (Especially Chapters 4–6, 10, and 12–14) Week V: Obligations in Research of Humans Versus Patient Care Reading: National Commission for the Protection of Human Subjects of Biomedical and Behavioral Research. The Belmont Report: Ethical Guidelines for the Protection of Human Subjects of Research. Washington, DC: DHEW Publications, 1978 (78‐0012). Focus Questions • How do the judicial doctrines of consent in England and Australia compare to the judicial doctrines of informed consent in the United States and Canada? • How does a professional standard of disclosure differ from a reasonable person standard of disclosure? • What is the definition of research? • How is a research study (study proposal and research informed consent form) reviewed from scientific and ethical bases for considerations of approval by an IRB? • How do the obligations of a study sponsor, a principal investigator, and a research team conducting a research trial on human study participants differ from the obligations of a physician caring for a patient? • Should all raw data of research derived from humans be made available to the public for use in developing generalizable knowledge to help others, or should raw data be considered the private property of the study sponsors (for example, prescription drug manufacturers), who fund the research trials? Seminar/project Idea Draw a timeline of the development of the basic concepts of consent and informed consent in patient care and in patient research. On this timeline, first place the dates of the key court cases in England, the United States, Canada, and Australia on consent and informed consent. Then place the date of the development of the Belmont Report. Why do differences exist between these four countries in terms of the legal requirements of informedness of a patient (in medical care) and a study participant (in medical research)? What roles if any do the concepts of self‐determination and self‐decision have in consent and informed consent in patient care and in informed consent in research on humans among the four countries of interest? What are the realities of research on human participants that require a new standard of informed consent, the reasonable volunteer standard, to be developed beyond the two standards in patient care, the professional standard, and the reasonable person standard? Counterpoint Arguments The following are counterpoint arguments that need to be appreciated to more fully understand the concepts that impact the thesis that ‘raw data’ should be open to the public to allow the opportunity of checking of the results of its associated scientific paper and for further analysis. De‐Identified (Anonymized) Raw Data A current approach to identifying (anonymizinig) raw data is based on the Health Insurance Portability and Accountability Act (HIPAA) of 1996 (P.L.104‐191). HIPAA was enacted by the U.S. Congress in 1996 to keep a person’s medical information private. In a research study, a person’s private medical information can become research data. HIPAA’s Privacy Rule allows a covered entity to de‐identify data by removing all 18 elements that could be used to identify the individual or the individual’s relatives, employers, or household members; these elements are enumerated in the Privacy Rule. The covered entity must also have no actual knowledge that the remaining information could be used alone or in combination with other information to identify the individual who is the subject of the information. Under this method, the identifiers that must be removed are the following: 1 Names. 2 All geographic subdivisions smaller than a state, including street address, city, county, precinct, ZIP Code, and their equivalent geographical codes, except for the initial three digits of a ZIP Code if, according to the current publicly available data from the Bureau of the Census: 2a. The geographic unit formed by combining all ZIP Codes with the same three initial digits contains more than 20,000 people. 2b. The initial three digits of a ZIP Code for all such geographic units containing 20,000 or fewer people are changed to 000. 3 All elements of dates (except year) for dates directly related to an individual, including birth date, admission date, discharge date, and date of death, and all ages over 89 and all elements of dates (including year) indicative of such age, except that such ages and elements may be aggregated into a single category of age 90 or older. 4 Telephone numbers. 5 Facsimile numbers. 6 Electronic mail addresses. 7 Social security numbers. 8 Medical record numbers. 9 Health plan beneficiary numbers. 10 Account numbers. 11 Certificate/license numbers. 12 Vehicle identifiers and serial numbers, including license plate numbers. 13 Device identifiers and serial numbers. 14 Web universal resource locators (URLs). 15 Internet protocol (IP) address numbers. 16 Biometric identifiers, including fingerprints and voiceprints. 17 Full‐face photographic images and any comparable images. 18 Any other unique identifying number, characteristic, or code, unless otherwise permitted by the Privacy Rule for re‐identification. Even though ‘raw data’ can be de‐identified (anonymized) so that there is no way to trace back the data to the study participant from which it was drawn, there are still questions whether the ‘de‐identified raw data’ can be given to other researchers or made public without the original study participant’s approval. It may be the case that this approval could be done at the start of any research study where the individual considering study participation would be counseled on what the process of de‐identification consists of and would be asked whether the participant would allow use of the data by other researchers or made available to the public in a de‐identified state. However, there may be questions of the study participants as to whether the data are truly de‐identified and untraceable back to the study participant since the participant would not be able to see the process actually being carried out in detail in all relevant circumstances. Using Raw Data in Context Simply being in possession of raw data is never enough to build on that data from a research perspective. Researchers need to understand the context of the scientific research study in which the data were collected. This research context includes (but is not limited to): (i) the scientific hypothesis of the research study, (ii) the inclusion and exclusion criteria selected by the research designers of the study to determine which study participants were included and which were excluded from the study, (iii) the methods used to collect the data and possibilities of errors in the data collection processes, and (iv) answers to questions regarding whether any data were excluded from the study data and why these data were excluded. Ownership Rights Over Data There are ownership rights over data. Ownership rights include court decision making related to the question which parties are to be considered as the owners of the data. Possible owners here include (but are not limited to) (i) the study sponsor whose only role was to fund that study, (ii) the principal investigator(s) who developed the scientific hypothesis, and (iii) individual study participants through special contracts made by individual participants who negotiate such contracts with study sponsors and principal investigators to share in the ownership of data. Examples of such data are participant sources of unique gene lines or unique cell lines to be used in future research. Objections to Data Sharing Finally, individual researchers may simply object to sharing data. A researcher’s arguments here may be simply stating that he or she has a right to fully analyze the data since the collection of the data was the researchers’ idea in the first place. These researchers may argue that they have the right to mine the data as fully as they can before deciding to make the data open to the public for others to analyze. Works Cited 1 Kaiser, J. ‘Making Clinical Data Widely Available.’Science 322.5899 (10 Oct. 2008): 217–8. 2 de Lusignan, S., J.F. Metsemakers, P. Houwink, V. Gunnarsdottir, and J. van der Lei. ‘Routinely Collected General Practice Data: Goldmines for Research? A Report of the European Federation for Medical Informatics Primary Care Informatics Working Group (EFMI PCIWG) from MIE2006, Maastricht, The Netherlands.’Informatics in Primary Care 14.3 (2006): 203–9. 3 Sim, I. ‘Human Studies Database Project’, CTSA Data Repositories Symposium (17 Oct. 2008). 23 Nov. 2010. 4 Sim, I., C.G. Chute, H. Lehmann, R. Nagarajan, M. Nahm, and R.H. Scheuermann. ‘Keeping Raw Data in Context.’Science 323.5915 (6 Feb. 2009): 713. 5 U.S. Department of Health and Human Services, National Institutes of Health, HIPAA Privacy Rule, Information for Researchers. 13 Nov. 2010. 6 Wilczynski, N.L., R.B. Haynes, and Hedges Team. ‘EMBASE Search Strategies for Identifying Methodologically Sound Diagnostic Studies for Use by Clinicians and Researchers.’BMC Medicine 29.3 (March 2005): 7. (shrink)

This guide accompanies the following article(s): ‘Full Disclosure of the “Raw Data” of Research on Humans: Citizens’ Rights, Product Manufacturer’s Obligations and the Quality of the Scientific Database.’Philosophy Compass 6/2 (2011): 90–99. doi: 10.1111/j.1747‐9991.2010.00376.x Author’s Introduction Securing consent (and informed consent) from patients and research study participants is a key concern in patient care and research on humans. Yet, the legal doctrines of consent and informed consent differ in their applications. In patient care, the judicial doctrines of consent and informed (...) consent are disclosure doctrines based on the obligation of physicians to inform their patients of the following types of information: the nature of the procedure the physician is recommending in the patent’s care (P), the alternatives to the physician‐recommendation (A), and the risks of procedure and its alternatives (R). In addition, the physician must provide truthful answers to the patient’s questions (Q) to the best of the physician’s abilities. In research on humans, the onus of disclosure by study sponsors and principal investigators is much greater than in patient care precisely because the purpose of research is not patient care. The purpose of research is the identification and development of new generalizable knowledge. Thus, participation in a research study or trial may not benefit the study volunteer at all. In addition, the participant may carry a heavy risk burden in relationship to any testing of a newly designed drug or device as part of their experiences in the research study. Presently, despite the risks borne by the research study participant, the raw data collected from volunteers in research trials are treated by courts as if they were the private property of the study sponsor rather than generally owed to the public as would be expected by an effort like research participation aimed at contributing to the development of generalizable knowledge. This paper reviews the obligations that study sponsors owe to their study participants based on the very definition of research as a systematic activity whose purpose is to develop generalizable knowledge to help all humans. Author Recommends Court cases Canterbury v. Spence, United States Court of Appeals, District of Columbia Circuit 464 F.2d 772 (1972). (Federal appellate decision heard in the District of Columbia, USA) Reibl v. Hughes, 2 S.C.R. 880 (1980). (Supreme Court of Canada) Rogers v. Whitaker, 175 C.L. R. 479 (1992). (High Court of Australia) Sidaway v. Board of Governors of the Bethlem Royal Hospital and the Maudsley Hospital and Others. 1 A.C. 871 (1985) (House of Lords) Canterbury v. Spence is the landmark Federal informed consent case in the United States heard in the District of Columbia. In this case, Judge Spottswood Robinson articulated the reasonable person standard of informed consent. This standard was subsequently adopted by the Supreme Court of Canada (Reibl v. Hughes, 2 S.C.R. 880 (1980)) and the High Court of Australia (Rogers v. Whitaker, 175 C.L. R. 479 (1992)). The House of Lords rejected the reasonable person standard in England in Sidaway v. Board of Governors of the Bethlem Royal Hospital and the Maudsley Hospital and Others. 1 A.C. 871 (1985). Book Mazur, Dennis J. The Science and Ethics of Research on Humans. Baltimore, MD: Johns Hopkins University Press, 2007. This book is a detailed guide for the review of scientific and ethical aspects of research on humans contained in the research study protocols and research informed consent forms which need to be submitted by study sponsors and principal investigators to institutional review boards (IRBs) for IRB review before a research study can receive approval to be conducted within a human study population in those institutions over which the IRB has authority. It also presents basic definitions in the area of research on humans and basic approaches to help conduct a deep review of the underlying scientific and ethical issues that are present within a research study protocol and its accompanying research informed consent form. Report National Commission for the Protection of Human Subjects of Biomedical and Behavioral Research. The Belmont Report: Ethical Guidelines for the Protection of Human Subjects of Research. Washington, DC: DHEW Publications, 1978 (78‐0012). This U.S. National Commission in the Belmont Report argued for the necessity of a reasonable volunteer standard in research on humans in the United States. Arguing that the professional standard and the reasonable person standard of consent and informed consent were insufficient to base a disclosure standard in research on humans, this National Commission developed the reasonable volunteer standard where a study participant is to be approached in research informed consent with that information that a reasonable volunteer would want to know. Online Materials Belmont Report: Syllabus Topics for Lecture and Discussion Week I: Introduction and Overview Readings: Rogers v. Whitaker, 175 C.L.R. 479 (1992). (High Court of Australia) Sidaway v. Board of Governors of the Bethlem Royal Hospital and the Maudsley Hospital and Others. 1 A.C. 871 (1985) (House of Lords) Week II: The Different Standards of Consent and Informed Consent Readings: Canterbury v. Spence, 464 F.2d 772 (1972). (Federal appellate opinion heard in the District of Columbia) Sidaway v. Board of Governors of the Bethlem Royal Hospital and the Maudsley Hospital and Others. 1 A.C. 871 (1985) (House of Lords) Week III: Definition of Research Reading: Mazur, Dennis J. The Science and Ethics of Research on Humans. Baltimore, MD: Johns Hopkins University Press, 2007. (Especially Chapters 2 and 3) Week IV: How to Review a Research Study Protocol and Research Informed Consent Form Reading: Mazur, Dennis J. The Science and Ethics of Research on Humans. Baltimore, MD: Johns Hopkins University Press, 2007. (Especially Chapters 4–6, 10, and 12–14) Week V: Obligations in Research of Humans Versus Patient Care Reading: National Commission for the Protection of Human Subjects of Biomedical and Behavioral Research. The Belmont Report: Ethical Guidelines for the Protection of Human Subjects of Research. Washington, DC: DHEW Publications, 1978 (78‐0012). Focus Questions • How do the judicial doctrines of consent in England and Australia compare to the judicial doctrines of informed consent in the United States and Canada? • How does a professional standard of disclosure differ from a reasonable person standard of disclosure? • What is the definition of research? • How is a research study (study proposal and research informed consent form) reviewed from scientific and ethical bases for considerations of approval by an IRB? • How do the obligations of a study sponsor, a principal investigator, and a research team conducting a research trial on human study participants differ from the obligations of a physician caring for a patient? • Should all raw data of research derived from humans be made available to the public for use in developing generalizable knowledge to help others, or should raw data be considered the private property of the study sponsors (for example, prescription drug manufacturers), who fund the research trials? Seminar/project Idea Draw a timeline of the development of the basic concepts of consent and informed consent in patient care and in patient research. On this timeline, first place the dates of the key court cases in England, the United States, Canada, and Australia on consent and informed consent. Then place the date of the development of the Belmont Report. Why do differences exist between these four countries in terms of the legal requirements of informedness of a patient (in medical care) and a study participant (in medical research)? What roles if any do the concepts of self‐determination and self‐decision have in consent and informed consent in patient care and in informed consent in research on humans among the four countries of interest? What are the realities of research on human participants that require a new standard of informed consent, the reasonable volunteer standard, to be developed beyond the two standards in patient care, the professional standard, and the reasonable person standard? Counterpoint Arguments The following are counterpoint arguments that need to be appreciated to more fully understand the concepts that impact the thesis that ‘raw data’ should be open to the public to allow the opportunity of checking of the results of its associated scientific paper and for further analysis. De‐Identified (Anonymized) Raw Data A current approach to identifying (anonymizinig) raw data is based on the Health Insurance Portability and Accountability Act (HIPAA) of 1996 (P.L.104‐191). HIPAA was enacted by the U.S. Congress in 1996 to keep a person’s medical information private. In a research study, a person’s private medical information can become research data. HIPAA’s Privacy Rule allows a covered entity to de‐identify data by removing all 18 elements that could be used to identify the individual or the individual’s relatives, employers, or household members; these elements are enumerated in the Privacy Rule. The covered entity must also have no actual knowledge that the remaining information could be used alone or in combination with other information to identify the individual who is the subject of the information. Under this method, the identifiers that must be removed are the following: 1 Names. 2 All geographic subdivisions smaller than a state, including street address, city, county, precinct, ZIP Code, and their equivalent geographical codes, except for the initial three digits of a ZIP Code if, according to the current publicly available data from the Bureau of the Census: 2a. The geographic unit formed by combining all ZIP Codes with the same three initial digits contains more than 20,000 people. 2b. The initial three digits of a ZIP Code for all such geographic units containing 20,000 or fewer people are changed to 000. 3 All elements of dates (except year) for dates directly related to an individual, including birth date, admission date, discharge date, and date of death, and all ages over 89 and all elements of dates (including year) indicative of such age, except that such ages and elements may be aggregated into a single category of age 90 or older. 4 Telephone numbers. 5 Facsimile numbers. 6 Electronic mail addresses. 7 Social security numbers. 8 Medical record numbers. 9 Health plan beneficiary numbers. 10 Account numbers. 11 Certificate/license numbers. 12 Vehicle identifiers and serial numbers, including license plate numbers. 13 Device identifiers and serial numbers. 14 Web universal resource locators (URLs). 15 Internet protocol (IP) address numbers. 16 Biometric identifiers, including fingerprints and voiceprints. 17 Full‐face photographic images and any comparable images. 18 Any other unique identifying number, characteristic, or code, unless otherwise permitted by the Privacy Rule for re‐identification. Even though ‘raw data’ can be de‐identified (anonymized) so that there is no way to trace back the data to the study participant from which it was drawn, there are still questions whether the ‘de‐identified raw data’ can be given to other researchers or made public without the original study participant’s approval. It may be the case that this approval could be done at the start of any research study where the individual considering study participation would be counseled on what the process of de‐identification consists of and would be asked whether the participant would allow use of the data by other researchers or made available to the public in a de‐identified state. However, there may be questions of the study participants as to whether the data are truly de‐identified and untraceable back to the study participant since the participant would not be able to see the process actually being carried out in detail in all relevant circumstances. Using Raw Data in Context Simply being in possession of raw data is never enough to build on that data from a research perspective. Researchers need to understand the context of the scientific research study in which the data were collected. This research context includes (but is not limited to): (i) the scientific hypothesis of the research study, (ii) the inclusion and exclusion criteria selected by the research designers of the study to determine which study participants were included and which were excluded from the study, (iii) the methods used to collect the data and possibilities of errors in the data collection processes, and (iv) answers to questions regarding whether any data were excluded from the study data and why these data were excluded. Ownership Rights Over Data There are ownership rights over data. Ownership rights include court decision making related to the question which parties are to be considered as the owners of the data. Possible owners here include (but are not limited to) (i) the study sponsor whose only role was to fund that study, (ii) the principal investigator(s) who developed the scientific hypothesis, and (iii) individual study participants through special contracts made by individual participants who negotiate such contracts with study sponsors and principal investigators to share in the ownership of data. Examples of such data are participant sources of unique gene lines or unique cell lines to be used in future research. Objections to Data Sharing Finally, individual researchers may simply object to sharing data. A researcher’s arguments here may be simply stating that he or she has a right to fully analyze the data since the collection of the data was the researchers’ idea in the first place. These researchers may argue that they have the right to mine the data as fully as they can before deciding to make the data open to the public for others to analyze. Works Cited 1 Kaiser, J. ‘Making Clinical Data Widely Available.’Science 322.5899 (10 Oct. 2008): 217–8. 2 de Lusignan, S., J.F. Metsemakers, P. Houwink, V. Gunnarsdottir, and J. van der Lei. ‘Routinely Collected General Practice Data: Goldmines for Research? A Report of the European Federation for Medical Informatics Primary Care Informatics Working Group (EFMI PCIWG) from MIE2006, Maastricht, The Netherlands.’Informatics in Primary Care 14.3 (2006): 203–9. 3 Sim, I. ‘Human Studies Database Project’, CTSA Data Repositories Symposium (17 Oct. 2008). 23 Nov. 2010. 4 Sim, I., C.G. Chute, H. Lehmann, R. Nagarajan, M. Nahm, and R.H. Scheuermann. ‘Keeping Raw Data in Context.’Science 323.5915 (6 Feb. 2009): 713. 5 U.S. Department of Health and Human Services, National Institutes of Health, HIPAA Privacy Rule, Information for Researchers. 13 Nov. 2010. 6 Wilczynski, N.L., R.B. Haynes, and Hedges Team. ‘EMBASE Search Strategies for Identifying Methodologically Sound Diagnostic Studies for Use by Clinicians and Researchers.’BMC Medicine 29.3 (March 2005): 7. (shrink)

Une conférence que Scheler prononça en 1926, intitulée « Leib und Seele » (« Le corps et l?âme »), contient le propos suivant : F. Nietzsche, Bergson, Simmel, Dilthey, l?activisme ( Aktivismus ) et toutes les variétés ( Spielarten ) d?un nouveau pragmatisme, la mauvaise philosophie de la vie ( Lebensphilosophie ) dans son ensemble, puisqu?on l?appelle ainsi, ont présenté ce courant selon la rationalité philosophique (voyez la philosophie de la vie [ Philosophie des Lebens ], voyez Rickert ; « (...) la grande raison du corps et la petite raison de notre conscience »). L?homme comme société hiérarchisée ( Gesellschaftsb [?]) de pulsions ( Trieben ) 1 . Il est question de l?intérêt de la jeunesse, dans tous les pays, pour le sport, la danse, la « force et la beauté » ( die ?Kraft und Schönheit? ) 2 . Un tel intérêt serait solidaire d?une horreur pour les valeurs de l?esprit conscient ainsi que pour une société mécaniste du travail. Tout cela, Scheler le nomme la « manière d?être dionysiaque » ( dionysischer Zug ) 3 . Les trois principaux thèmes de la critique adressée par Scheler à Nietzsche et Bergson sont présents ici : la théorie de la connaissance (il est question d?un « pragma­tisme »), l?ontologie de la vie (c?est à une certaine « philosophie de la vie » que Scheler s?en prend) et l?anthropologie (c?est une conception déterminée de l?homme qui est impliquée par la. (shrink)

La géométrie souterraine est une science mathématique pratique, qui se développe dans les exploitations minières et dont la diffusion est considérablement modifiée au cours du xviiie siècle. Ce phénomène est lié à l’institutionnalisation graduelle de la discipline, de l’établissement d’un système de compagnonnage à la création d’académies des mines. Progressivement, les pratiques vont faire appel à de nouvelles méthodes et intégrer une solide formation en mathématiques théoriques. La circulation et l’enseignement des connaissances sont dans un premier temps basés sur (...) un système de manuscrits qui sera étudié en détail. L’exemple du Markscheider August Beyer (1677-1753) illustre ce processus collectif de constitution et de transmission de connaissances, dont la diffusion est cependant contrôlée. Nous analysons dans un second temps l’évolution des vecteurs de circulation et son influence sur la discipline, en nous appuyant sur la biographie de deux mathématiciens saxons, J.A. Scheidhauer (1718-1784) et son discipline J.F. Lempe (1757-1801). Leurs parcours croisés symbolisent la transformation de la discipline. Le passage à l’imprimé, la publication d’articles dans des revues spécialisées et la création de chaires académiques font de la géométrie souterraine une science reconnue qui reste cependant en dehors du corpus de connaissances et des débats universitaires. (shrink)

In lieu of an abstract, here is a brief excerpt of the content:THE TRINITY AND FEMINISM * GREGORY RoccA, O.P. Dominican School of Philosophy and Theology Berkeley, California SPEAKING THE CHRISTIAN GOD is a substantial and fundamental theological response to the basic assumptions and conclusions of the burgeoning feminist movement within Christian theology. Its opponent is clearly theological feminism, not that egalitarian feminism which seeks justice for women within church and society. Noting the " paucity of critical response from the (...) theologians of the church " to the challenge of feminism, the editor states the book attempts " to substantively and critically engage specific feminist thinkers " about the doctrine of God and God-talk, and " to offer constructive discussion and analysis of the crucial and often very complex theological issues." With only a couple of exceptions, the individual articles succeed admirably in the second aim, though only about half offer a substantive engagement with specific feminist thinkers (the most frequent debate partners are Sallie McFague and Rose~ mary Radford Ruether, and the single most cited line is Mary Daly's " If God is male, then the male is God "). The editor also warns us that polemic has often not been avoided, for " when the gospel of Jesus Christ is at stake, passion also must enter into theology." However, again with only a couple of exceptions, I found the individual essays to be models of rational criticism and controversy which avoid the kind of emotional attack that delights in sarcasm, personal vituperation, and ad feminam arguments. *Speaking the Christian God: The Holy Trinity and the Challenge of Feminism. Edited by Alvin F. Kimel, Jr. Grand Rapids, Michigan/Leominster, England: Eerdmans/Gracewing, 1992. Pp. x + 337. 509 510 GREGORY ROCCA, O.P. The book's eighteen contributors (thirteen men and five women) share the fundamentals of Christian belief and span the various Christian confessions, though the great majority are from the Protestant traditions. This collection does not entirely escape the anthological bane of uneven quality (though almost all the essays are excellent), repetition, and lack of focal unity (the common target is feminism but the responses to it are varied). As an aid in discerning the focal unity behind these diverse rejoinders to feminism, I will synthesize the essays under four basic questions : How do we speak the Christian God? Why do we speak the Christian God as Father? What does speaking the Christian God as Father teach us about God and ourselves? Why does theological feminism have trouble with speaking the Christian God as Father? First Question: How do we speak the Christian God? According to different essayists-by simile, metaphor, analogy qualified by negative theology, and personal name. Some point out the differences between these various ways of speaking God and then try to show how, in at least one of the ways, Father is God's ineradicable and eternal name. Thus, they defend Father as the Trinity's nomen primum and critique the feminists for conflating the distinct ways by which we speak God. Roland Frye, Garrett Green, Colin Gunton and Janet Martin Soskice all focus on Father as a metaphorical name for God. Frye maintains there is an essential difference between simile and metaphor, and that Father is God's most fitting metaphorical name. While God is a few times compared to a mother by illustrative simile (mainly in Second and Third Isaiah), he is never named mother or addressed as mother; more positively, the appellative and predicative metaphor Father is said of God directly or vocatively about 250 times in the Old and New Testaments. One might wonder, however, whether the division between metaphor and simile is so airtight. Are not all metaphors immediately translatable back into similes? The answer is No, according to Garrett Green, who explains how contemporary thinkers see metaphor not as atomistic and substitutional (the classical view) but as contextualized and THE TRINITY AND FEMINISM 511 unique. Thus, Father is God's unique metaphorical name which transcends mere simile. Still, one might counter that metaphors are protean and plastic: if Father can be said uniquely of God, then why not also Mother? Gunton addresses himself to this objection in dialogue with Sallie McFague, contending that a realist theological epistemology shows that divine metaphor cannot be totally protean but... (shrink)

Méthode d'étude du latin – et plus tard aussi du grec – pour grands débutants, les Hermeneumata Pseudodositheana (HP) – ainsi improprement appelés parce qu'ils sont placés, dans le Codex Sangallensis 902, immédiatement après l'Ars Dosithei magistri – étaient destinés à des Grecs de l'Empire romain qui voulaient apprendre le latin. La connaissance de la langue de Rome était en effet indispensable pour accéder à des postes importants dans l'administration, l'armée ou la justice, surtout après les réformes dioclétiennes. Composés sans (...) doute au IIIe s. – la 4e section de la recension de Leyde date du 11 septembre 207 (CGL, III, 56, 30–34), ces manuels bilingues très diffusés dans l'Europe carolingienne font penser à notre méthode moderne Assimil. Sorte de Lehrbuch à finalité pratique, ils nous sont parvenus non dans un texte unique, mais dans neuf recensions différentes, conservées par une cinquantaine de manuscrits occidentaux: Hygini Herm. (HH), Herm. Montepessulana (HMp), Herm. Bruxellensia (HB), Herm. Stephani (HS), Herm. Leidensia (HL), Herm. Monacensia (HM), Herm. Einsidlensia (HE), Herm. Vaticana (HV), réédités récemment par G. Brugnoli et M. Buonocore, dont l'auteur est sans doute chrétien, et Hermeneumata Celtis (HC). Vu l'impossibilité de reconstituer les rapports de dépendance entres ces diverses recensions, elles ont été éditées séparément dans le troisième volume du Corpus Glossariorum Latinorum de G. GOETZ (Leipzig 1892). Ce n'est que tout récemment que FLAMMINI (F.) a tenté un examen de la recensio plenior Leidensis en vue d'établir le texte critique des HP. Après avoir présenté les résultats de cette enquête dans un article intitulé Prolegomena alla recensio plenior degli ‘Hermeneumata Pseudodositheana’, dans Giornale Italiano di Filologia 42, 1990, p. 3–43, il publie maintenant le texte dans la Bibliotheca Teubneriana. (shrink)

Dans quelle mesure les caractéristiques fondamentales des êtres humains, telles que leur capacité de penser, de raisonner, de vouloir et de communiquer, peuvent-elles être complètement expliquées à l'aide des seules ressources des sciences naturelles? En s'appuyant sur l'analyse rigoureuse de quelques-uns des travaux les plus significatifs de la philosophie de l'esprit, en particulier ceux de R. Millikan, F. Dretske, W. Quine et D. Davidson, Daniel Laurier révèle les limites d'un tel programme de naturalisation de l'esprit et soutient qu'il n'y a (...) pas de position stable entre le naturalisme radical et ce qu'il faut bien appeler le surnaturalisme. Ce livre s'adresse principalement aux philosophes professionnels et aux chercheurs et étudiants en sciences humaines qui s'intéressent à l'épistémologie et aux fondements philosophiques des sciences cognitives. (shrink)

This article is a translation into english of a lecture given by paneth in 1931. The content of the work is described by the section titles: (1) the need for epistemological clarification of the fundamental concepts of chemistry, (2) the concept of substance in chemistry, (3) the epistemological standpoint of the ancient atomists, (4) the epistemological position of the concept of element introduced by lavoisier, (5) the double meaning of the chemical concept of element: 'basic substance' and 'simple substance', And (...) (6) the double meaning of other chemical concepts. Sections (4)-(6) are published in the following number of this journal. (staff). (shrink)

Faith has been shown to serve a protective role in the mental health of African Americans and European Americans. However, little research has examined whether any association exists in Asian Americans. Using the National Latino and Asian American Study dataset, we examined the effect of religious attendance on the mental health of Asian Americans in the United States. The present study focused on Chinese Americans because they are the largest Asian American group. The results revealed that almost 80% of the (...) respondents were foreign-born and that their English proficiency had a positive association with their self-rated mental health. Being male correlated significantly to higher levels of mental health self-rating. After controlling for known predictive variables, such as demographics, cultural and immigration variables, more frequent religious attendance significantly predicted higher self-rating of mental health. These findings suggest that faith may have a unique protective role in Chinese Americans’ mental health. (shrink)

In recent years, a dramatic increase in the study of infrastructure has occurred in the social sciences and humanities, following upon foundational work in the physical sciences, architecture, planning, information science, and engineering. This article, authored by a multidisciplinary group of scholars, probes the generative potential of infrastructure at this historical juncture. Accounting for the conceptual and material capacities of infrastructure, the article argues for the importance of paradox in understanding infrastructure. Thematically the article is organized around three key points (...) that speak to the study of infrastructure: ruin, retrofit, and risk. The first paradox of infrastructure, ruin, suggests that even as infrastructure is generative, it degenerates. A second paradox is found in retrofit, an apparent ontological oxymoron that attempts to bridge temporality from the present to the future and yet ultimately reveals that infrastructural solidity, in material and symbolic terms, is more apparent than actual. Finally, a third paradox of infrastructure, risk, demonstrates that while a key purpose of infrastructure is to mitigate risk, it also involves new risks as it comes to fruition. The article concludes with a series of suggestions and provocations to view the study of infrastructure in more contingent and paradoxical forms. (shrink)

En 1893, « physicien-ingénieur » André Blondel invente l’oscillographe bifilaire permettant de visualiser les tensions et courants variables. À l’aide de ce puissant moyen d’investigation, il entreprend tout d’abord l’étude des phénomènes de l’arc électrique alors utilisé pour l’éclairage côtier et urbain puis de l’arc chantant employé comme émetteur d’ondes radioélectriques en T.S.F. En 1905, il met en évidence un nouveau type d’oscillations non-sinusoïdales au sein de l’arc chantant. Vingt ans plus tard, Balthasar Van der Pol reconnaitra qu’il s’agissait en (...) réalité d’oscillations de relaxation. Pour expliquer ce phénomène, il fait appel à une representation dans le plan de phase et montre que son évolution prend la forme de petits cycles. Pendant le premier conflit mondial la triode remplace peu à peu l’arc chantant dans les systèmes de transmission. Au sortir de la guerre, Blondel transpose à la triode la plupart de ses résultats par analogie avec l’arc chantant. En avril 1919, il publie un long mémoire dans lequel il introduit la terminologie « oscillations auto- entretenues » et propose d’illustrer ce concept à partir de l’exemple du vase de Tantale qui sera ensuite repris par Van der Pol et par Philippe Le Corbeiller. Il fournit alors une définition d’un système auto-entretenu assez proche de celles qui seront données par la suite par Aleksandr’ Andronov et Van der Pol. Pour étudier la stabilité des oscillations entretenues par la triode et par l’arc chantant il utilise cette fois une représentation dans le plan complexe et explicite l’amplitude en coordonnées polaires. Il justifie alors l’entretien des oscillations par l’existence de cycles qui présentent presque toutes les caractéristiques des cycles limites de Poincaré. Enfin, en novembre 1919, Blondel réalise, un an avant Van der Pol, la mise en équation des oscillations d’une triode. En mars 1926, Blondel établit l’équation différentielle caractérisant les oscillations de l’arc chantant, en tous points similaire à celle qu’obtient concomitamment Van der Pol pour la triode. Ainsi, tout au long de sa carrière, Blondel, a apporté une contribution fondamentale et relativement méconnue à l’élaboration de la théorie des oscillations non linéaires. L’objet de cet article est donc d’analyser ses principaux travaux dans ce domaine et de mesurer leur importance, voire leur influence en les replaçant dans la perspective du développement de cette théorie. (shrink)

Recently several philosophers have argued that environmental reform movements cannot halt humankind’s destruction of the biosphere because they still operate within the anthropocentric humanism that forms the root of the ecological crisis. According to “radical” environmentalists, disaster can be averted only if we adopt a nonanthropocentric understanding of reality that teaches us to live harmoniouslyon the Earth. Martin Heidegger agrees that humanism leads human beings beyond their proper limits while forcing other beings beyond their limits as weIl. The doctrine of (...) the “rights of man” justifies human exploitation of nonhuman beings. Paradoxically, however, the doctrine of rights for nonhuman beings does not escape the orbit of humanism. According to Heidegger, a nonanthropocentric conception of humanity and its relation to nature must go beyond the doctrine of rights. We can dweIl harmoniously on Earth only by submitting to our primary obligation: to be open for the Being of beings. We need a new way of understanding Being, a new ethos, that lets beings manifest themselves not merely as objects for human ends, but as intrinsically important. Heidegger calls this ethos the “fourfold” of earth and sky, gods and mortals. Humanists argue that Heidegger is wrong to abandon the principle of human rights in favor of the notion that we are obligated to “let beings be,” while some radical environmentalists accuse hirn of being a humanist because he supposedly overestimates the importance of humankind’s ability to speak. Heidegger insists, however, that language makes possible culture, without which thereis no human experience of nature. An environmentally sound ethos. can arise, according to Heidegger, only from a shift within the cultural heritage of the West. Richard Rorty agrees that we must become open for a new “conversation” with the West, even if this requires abandoning traditionally important fields such as epistemology. The need to develop a new understanding of Being is so great that thinkers from the analytic and continental traditions of philosophy are finally initiating a long-overdue dialogue. (shrink)

This case study investigates Gram Vikas' innovative social entrepreneurial approach to sustainable rural development through its 'Water and Sanitation Programme'. We explore its key innovation of 100 % inclusion and the process of creating democratic, self-governing management systems. This allows us to demonstrate how a social enterprise tries to realize its vision of "an equitable and sustainable society where people live in peace with dignity", and ultimately, how it contributes to the United Nations Millennium Goals of improving health, empowering women (...) and breaking the vicious circle of poverty. We also discuss the management challenges that the organisation faces in the area of finance, personnel management and scaling up. (shrink)

Requests by patients for providers of specific demographic backgrounds pose an ongoing challenge for hospitals, policymakers, and ethicists. These requests may stem from a wide variety of motivations; some may be consistent with broader societal values, although many others may reflect prejudices inconsistent with justice, equity, and decency. This paper proposes a taxonomy designed to assist healthcare institutions in addressing such cases in a consistent and equitable manner. The paper then reviews a range of ethical and logistical challenges raised by (...) such requests and proposed guidance to consider when reviewing and responding to them. (shrink)

Élie HALÉVY (1870-1937), philosophe et historien des idées, fut professeur à l'École libre des sciences politiques, l'ancêtre de l'actuel Sciences Po. Comme son autre grand ouvrage, l'Histoire du peuple anglais au XIXe siècle, paru en six tomes de 1913 à 1932, les trois tomes de La formation du radicalisme philosophique, parus en 1901 pour les deux premiers et en 1904 pour le troisième, reflètent pour partie ses enseignements de l'Ecole libre consacrés à l'histoire britannique. Le premier tome, La jeunesse de (...) Bentham 1776-1789, étudie la doctrine utilitariste non seulement chez celui qu'on regarde comme son fondateur principal, Jeremy Bentham, mais aussi chez les nombreux auteurs qui, en Grande-Bretagne et sur le continent, en dessinèrent avant lui les contours. Le deuxième tome, L’évolution de la doctrine utilitaire de 1789 à 1815, montre comment l'utilitarisme revêtit la forme non seulement d'une école de pensée, mais aussi d'un mouvement pour la réforme économique, sociale et politique. Le rôle coordonnateur nouveau de James Mill, ainsi qu'une convergence de vues avec les économistes, qui poussaient dans le sens des réformes, marquèrent notamment cette évolution. Le troisième tome, Le radicalisme philosophique, continue d'étudier la transformation de l'école en mouvement après la fin des guerres napoléoniennes, lorsque celle-ci commence à engranger ses premiers grands succès réformistes. Bentham, James Mill et les autres penseurs utilitaires sont alors réunis sous l'appellation de philosophic radicals. Le terme temporel de l'ouvrage est le Reform Act de 1832, première étape vers la modernisation du système électoral, que la propagande de ce groupe ne contribua pas peu à faire aboutir. Quoique l'ouvrage d'Halévy vaille en premier lieu par l'immense savoir qu'il déploie, et le nombre et l'excellence des citations qu'il propose, il comporte aussi des thèses historiques et philosophiques originales. On peut citer parmi les premières la thèse, qui relie les trois tomes, voulant que l'utilitarisme britannique trouve sa forme achevée dans l'intervention sur la société, lorsqu'il se mue en radicalisme philosophique, et parmi les secondes, la thèse, énoncée au début du premier tome, voulant qu'il existe trois modèles dominants de jonction des intérêts individuels (la fusion sympathique, l'identification naturelle et l'identification artificielle). Une autre grande thèse, à la fois historique et philosophique, affirme en substance que l'économie politique classique serait un département spécialisé de la pensée utilitaire. La question de savoir jusqu'à quel point Smith, Ricardo et Malthus ont pu adhérer au "principe d'utilité" de Bentham est toujours débattue. En même temps que les élucidations apportées à ce principe, elle contribue à expliquer l'intérêt que les historiens de la pensée économique continuent de porter à l'ouvrage. L'auteur a participé à la réédition de La formation du radicalisme philosophique en 1995 par les Presses Universitaires de France (P.U.F.), suivant un projet collectif lancé par Monique Canto-Sperber. Dans le présent article, antérieur à cette réédition, l'auteur tentait de résumer brièvement un livre qui demeure irremplaçable en dépit d'une conception et d'un style quelque peu datés. (shrink)

Successful formulation and implementation of end-of-life care requires ongoing communication with the patient. When patients, for reasons of general medical or psychiatric illness, fail to verbally communicate, providers must be receptive to messages conveyed through alternate avenues of communication. We present the narrative of a man with schizophrenia who wished to forgo hemodialysis as a study in the ethical importance of attention to nonverbal communication. A multilayered understanding of the patient, as may be provided by both behavioral and motivational models, (...) can inform the provider’s ability to receive, process, and represent communicated content to the patient or his or her surrogate decision-maker. (shrink)